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Direction des risques majeurs





La loi du 13/08/2004 de modernisation de la sécurité civile pose comme principe, dans son article 1, que « La sécurité civile a pour objet la prévention des risques de toute nature, l'information et l'alerte des populations ainsi que la protection des personnes, des biens et de l'environnement par la préparation et la mise en œuvre de mesures et de moyens appropriés »

Très consciente de cette nécessité, la Collectivité a mis en place une cellule de gestion des risques en 2013, représentée par Mme PETRUS-FERGA Annick, Elue en charge à l’époque et Mme TERRAC Charlotte, Chargée de mission.

En 2022, une nouvelle direction des risques majeurs (DRM) voit le jour. Rattachée au Cabinet du Président, cette direction a été confié à Mr LIEB Christophe. Il est assisté par ILLIDGE-JENKINS Mélodie, son adjointe et GUMBS Michella, chargée des Risques Majeurs.

L’objectif principal de la direction est de faire évoluer le Plan Territorial de Sauvegarde (PTS) et de permettre de formaliser une organisation de crise adaptée. Pour cette tâche, il est nécessaire de regrouper, prévoir et harmoniser l’ensemble des documents de compétence de la Collectivité et tous les moyens humains et matériels contribuant à l’information préventive, l’alerte, la sauvegarde, la protection et le soutien de la population.

Immeuble SEMSAMAR

Marina Fort Louis





«Les évènements récents viennent nous rappeler, s’il en était encore besoin, l’importante vulnérabilité de notre territoire exposé à une multitude d’aléas naturels et technologiques. Ceci montre l’importance de rappeler à la population la nécessité d’être à l’écoute et de respecter les consignes de sécurité des autorités.

En effet, s’il est évident que l’on peut difficilement prédire l’impact précis d’un événement donné, les comportements individuels appropriés aux diverses situations permettent d’éviter ou au moins limiter leurs conséquences dramatiques.

Au-delà de ces événements récurrents, il est très important de garder à l’esprit les divers événements catastrophiques majeurs qui ont impacté notre territoire et qui se reproduiront inévitablement un jour tel le séisme de février 1843, le cyclone de catégorie 4, LUIS en 1995 ou le cyclone destructeur de catégorie 5 IRMA en 2017. Ceux-ci, bien que rares, auront inévitablement un impact majeur sur la totalité de notre territoire et nécessitent de maintenir et développer la mémoire du risque et d’accroître les efforts collectifs et individuels visant à réduire notre vulnérabilité.

Hors de nos îles, le séisme d’Haïti en janvier 2010, le cyclone Katrina ayant impacté la Nouvelle-Orléans en août 2005 ou encore l’éruption de la Soufrière Hills de Montserrat en 1997, témoignent des désastres qui peuvent être provoqués par ces phénomènes géologiques ou climatiques extrêmes auxquels nous sommes potentiellement exposés.

Ignorer ces avertissements serait inconcevable, les garder en mémoire et les intégrer dans l’aménagement de nos territoires, nos pratiques constructives ou notre préparation individuelle ou collective à la gestion de crise est plus que jamais de rigueur. Face à cette situation, l’information préventive doit être développée pour inculquer une véritable culture du risque à la population et pour que chacun adopte les conduites appropriées. Cette information nécessite le recours à tous les leviers et vecteurs de communication et de formation des autorités, des diverses institutions mais aussi de la société civile.

L’élaboration du document d’information territorial sur les risques majeurs (DITRIM), la mise en œuvre du plan territorial de sauvegarde (PTS) et l’information régulière des populations sont autant de leviers que doit actionner le Président de la Collectivité au service de la sécurité de leurs concitoyens.»

(Source DDRM Guadeloupe)

Le risque majeur est la possibilité d’un événement d’origine naturelle ou anthropique, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, d’occasionner des dommages importants et de dépasser les capacités de réaction de la société.

L’existence d’un risque majeur est liée :



D’une part à la présence d’un événement, qui est la manifestation d’un phénomène naturel ou anthropique (relatif à l’activité humaine) ;


D’autre part à l’existence d’enjeux, qui représentent l’ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non monétaire) pouvant être affectés par un phénomène. Les conséquences d’un risque majeur sur les enjeux se mesurent en termes de vulnérabilité.



Un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par son énorme gravité.



Les risques majeurs, d’une manière générale, peuvent avoir des conséquences sur la vie humaine, l’économie et l’environnement.

Les conséquences humaines : au nombre des victimes corporelles, parfois important, s’ajoute un nombre de sans-abris, potentiellement considérable compte tenu des dégâts aux constructions. Parmi les différents risques présents en Guadeloupe, le séisme est le risque naturel majeur potentiellement le plus meurtrier, tant par ses effets directs (chutes d’objets, effondrements de bâtiments) que par les phénomènes qu’il peut engendrer (mouvements de terrain, liquéfactions, tsunamis, etc.). De plus, outre les victimes possibles, un très grand nombre de personnes peuvent se retrouver blessées, déplacées ou sans abri.

Les conséquences économiques : un risque majeur peut altérer gravement les outils économiques. Les dommages portés aux édifices, aux routes ou aux infrastructures industrielles peuvent entraîner des coûts considérables : directs, comme la reconstruction ou la remise en état, ou indirects, comme la perte ou la perturbation d’activité. Les conséquences économiques peuvent également être liées à l’interruption des liaisons aériennes et maritimes ou aux dégâts portés aux réseaux divers (eau, téléphone, électricité). Enfin, les dégâts sur les cultures peuvent être extrêmement préjudiciables.

Les conséquences environnementales : parmi les atteintes portées à l’environnement (faune, flore, milieu terrestre et aquatique) par les risques majeurs, on distingue les effets directs (destruction de forêts par les vents, dégâts des inondations, modification du paysage par un séisme, etc.) et les effets indirects (pollution des côtes par un naufrage, effets dus à un accident industriel ou technologique, etc.).

Les principaux risques qui touchent l’île de Saint-Martin sont:



Risques météorologiques: tempêtes et cyclones tropicaux, inondations


Risques géologiques: Mouvements de terrain, séismes, tsunamis


Risques technologiques: industriel, le transport de matières dangereuses


Risques de pollution accidentelle du littoral



La prévention des risques majeurs

Elle regroupe l’ensemble des dispositions à mettre en œuvre pour réduire l’impact d’un phénomène naturel ou anthropique prévisible sur les personnes et les biens. Elle s’inscrit dans une logique de développement durable, puisque, à la différence de la réparation post-crise, la prévention tente de réduire les conséquences économiques, sociales et environnementales d’un développement imprudent de notre société.

La loi de modernisation de la sécurité civile a placé le citoyen au cœur de la politique de prévention en tant qu’acteur de sa propre sécurité.

Les outils de la prévention



La connaissance des phénomènes, de l’aléa et du risque



Il est primordial de connaître et de comprendre les aléas qui peuvent affecter le territoire. En effet, les chercheurs utilisent des outils de recueil et de traitement de données sur les phénomènes. A l’aide des informations collectées, des bases de données et des cartes sont créées afin d’identifier la vulnérabilité des enjeux face aux aléas auxquels ils sont exposés.



La surveillance



L’objectif de la surveillance est d’anticiper le phénomène, quand on le peut, et de pouvoir alerter la population à temps. Elle nécessite pour cela l’utilisation de dispositifs d’analyse et de mesure comme par exemple le radar pour la surveillance météorologique.

Une des difficultés réside dans le fait que certains aléas ne sont pas prévisibles comme les séismes, d’où l’importance de la culture du risque et des exercices afin de développer des réflexes.



La mitigation



La mitigation est d’atténuer les dommages, en réduisant soit l’intensité de certains aléas (inondations, éboulements, etc.) soit la vulnérabilité des enjeux. Cette notion concerne notamment les biens économiques: les constructions, les bâtiments industriels et commerciaux, ceux nécessaires à la gestion de crise, les réseaux de communication, d’électricité, d’eau, etc. La mitigation suppose notamment la formation des divers intervenants (architectes, ingénieurs en génie civil, entrepreneurs, etc.) en matière de conception et de prise en compte des phénomènes climatiques et géologiques, ainsi que la définition de règles de construction parasismiques et para-cycloniques notamment)

L’application de ces règles doit par ailleurs être garantie par un contrôle des ouvrages. Cette action sera d’autant plus efficace si tous les acteurs concernés, c’est-à-dire également les intermédiaires tels que les assureurs et les maîtres d’œuvre, y sont sensibilisés. La mitigation relève également d’une implication des particuliers, qui doivent agir personnellement afin de réduire la vulnérabilité de leurs propres biens.



Les risques naturels




C'est aux Antilles que l’aléa sismique est le plus élevé, étant situées au niveau de la zone de subduction des plaques nord-américaine et sud-américaine sous la plaque caraïbe.
La magnitude mesure l’énergie libérée par un séisme et permet d'évaluer sa puissance. La puissance d'un séisme est aussi caractérisée par la longueur de la faille qui entre en jeu. Plus un séisme libère de l'énergie et plus la faille cède sur une longue distance, plus la magnitude sera élevée.
L’intensité mesure les effets et dommages du séisme en un lieu donné : effets observés ou ressentis par l'homme.
Un séisme de très forte magnitude peut avoir une intensité zéro lorsqu'il a lieu très loin de toute habitation.
Le séisme lui-même ne tue pas, c’est l’effondrement des bâtiments, mal conçus ou mal construits, qui peut s’accompagner de victimes. La meilleure prévention contre ce risque est donc de construire parasismique.

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Chaque année, avant le début de la saison cyclonique, la Collectivité et la Préfecture organisent des réunions de préparation avec tous les services et acteurs concernés, afin de rappeler à chacun les différentes phases de l’alerte et permettre de faire l’inventaire des moyens mis en œuvre en cas d’évènement majeur.
Informée et sensibilisée par les médias, la population applique les consignes de préparation et de protection en cas de menace ou de confirmation de menace (vérification des réserves matérielles et alimentaires, préparation et protection du domicile, retrait ou arrimage de tout objet pouvant se transformer en projectile).


  CONSIGNES AUX ABRIS Fr
  CONSIGNES AUX ABRIS En
  CONSIGNES EN CAS DE CYCLONE Fr/En
  FLYER PREPARATION Fr
  FLYER PREPARATION En
  KIT URGENCE Fr
  KIT URGENCE En
  FLYER PREVENTION HABITAT Fr
  PREVENTION HABITAT En
  LISTE DES ABRIS ET LOCALISATION 2023
  ARRETE INTERDICTION DE MOUILLAGE EN CAS DE DECLENCHEMENT D'ALERTE POUR EVENEMENT METEOROLOGIQUE
  ARRETE SECURISATION DES CONTAINERS ET DES CHANTIERS EN CAS D'ALERTE POUR EVENEMENT METEOROLOGIQUE
  Avis aux professionnels
  MESSAGE AUX PERSONNES VULNERABLES
  ALERTE SMS FR
  ALERTE SMS EN




Une inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Les inondations ne sont pas inconnues de certains quartiers à Saint-Martin.
Le réseau hydrographique de notre région est essentiellement composé de ravines qui ne coulent que lors de précipitations importantes, lorsque les sols sont saturés en eau. Aussi, l’imperméabilisation des sols (développement urbain) limite l’infiltration des précipitations et accentue le ruissellement. Dans toute zone urbanisée, le danger est d’être emporté, isolé voir noyé. Des mesures collectives (entretien et travaux) et individuelles (adaptation des constructions), prises et recommandées, permettent la réduction considérable des dommages causés par les inondations.




Effets induits des séismes ou de forte saturation des sols en eau, les mouvements de terrains peuvent se manifester par des glissements, des effondrements ou des chutes de blocs rocheux. La prise en compte de cet aléa dans l’aménagement a pour objectif l’atténuation des dommages en réduisant l’intensité de l’aléa (travaux de protection contre le risque) et ainsi la vulnérabilité des enjeux (humains et matériels) mais dans le cas de mouvement de grande ampleur, des mesures d’évacuation sont à opter pour votre sécurité.




Les tsunamis sont une série de vagues très longues dont l'origine est le plus souvent l'effet d'un séisme, d'une éruption volcanique ou encore d’un glissement de terrain, sous-marins. En fonction de la distance à laquelle les tsunamis sont capables de provoquer des dégâts, on distingue les tsunamis locaux, les tsunamis régionaux les tsunamis lointains ou télétsunamis.

Si le sol bouge fortement et longtemps sous vos pieds, si vous constatez une montée ou un retrait subit des eaux ou en cas d’alerte des autorités, un seul mot d’ordre : dirigez- vous rapidement vers les hauteurs !

  CONSIGNES EVACUATION TSUNAMI
  ALERTE SMS

Les risques technologiques




Le risque industriel majeur correspond au risque accidentel pouvant survenir sur les sites industriels et pouvant entraîner des conséquences graves pour les personnes, les biens et l’environnement.

On distingue plusieurs types d’effets, immédiats ou différés, consécutifs à un éventuel accident industriel :
les effets thermiques, consécutifs à un incendie ou une explosion,
les effets de surpression, consécutifs à une explosion ou un éclatement,
les effets toxiques consécutifs à une dispersion dans l’air de produit toxique volatil ou à un incendie dégageant des fumées toxiques,
les effets de pollution, généralement consécutifs à l’épandage ou la fuite d’un produit toxique pour l’environnement sur le sol ou dans l’eau.




Une marchandise dangereuse est une matière ou un objet qui, par ses caractéristiques physico-chimiques (toxicité, réactivité…) et physiologiques peut présenter des risques pour l’homme, les biens et/ou l’environnement.
Ces marchandises peuvent être transportées sous forme liquide (ex : hydrocarbures) ou solide (ex : explosifs). Ces substances ont souvent une concentration et une agressivité supérieures à celles des usages domestiques.

Les principales conséquences engendrées par la survenue d’un accident lors du transport de marchandises dangereuses sont :
- un incendie
- un dégagement de nuage toxique
- une explosion
- une corrosion
- une pollution du sol et / ou des eaux


Les risques engendrés par le transport de matière dangereuse sont difficiles à appréhender précisément car par définition, c’est une activité circulante donc difficile à identifier, à localiser et à quantifier. On considère que ce risque est diffus car il est disséminé sur l’ensemble du territoire.
Le transport de marchandises dangereuses par route est le mode de transport le plus exposé aux accidents. Les causes sont diverses : faute de conduite du conducteur ou d’un tiers, mauvais état du véhicule, mauvais état des routes, météo défavorable…

Plan territorial de sauvegarde de Saint-Martin




Le plan communal de sauvegarde (PCS) a été institué par la loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, dans son article 13, complétée par le décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005.

Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recensé les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population.

La Collectivité de Saint-Martin a adapté le PCS en un Plan Territorial de Sauvegarde (PTS).

Le PTS de la Collectivité de Saint-Martin s’intègre dans l’organisation générale des secours car il constitue un outil complémentaire et compatible aux plans ORSEC (Organisation de la Réponse de SECurité Civile) pour apporter une réponse de proximité à tout événement de sécurité civile.

La mise en œuvre du PTS relève du Président de la Collectivité de Saint-Martin qui peut l’utiliser :

• pour faire face à un événement affectant directement une partie du territoire ;

• dans le cadre d’une opération de secours d’une ampleur ou de nature particulière nécessitant une large mobilisation de moyens.

Le PTS peut être déclenché :

• de la propre initiative du Président (ou de son représentant désigné) dès lors que les renseignements reçus par tout moyen ne laissent aucun doute sur la nature de l’évènement ; elle en informe alors automatiquement l’autorité préfectorale

• à la demande de l’autorité préfectorale (ou de son représentant).

Le document d'Information Territorial sur les Risques Majeurs




Le Document d’Information Communal sur les RIsques Majeurs (DICRIM), prévu par l’article R. 125-11 du Code de l’environnement, est réalisé par le maire.

Il informe les habitants de la commune des risques majeurs, naturels ou technologiques existants, et des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mises en œuvre face à ces risques sur la commune.

La Collectivité de Saint-Martin a adapté le DICRIM en un document d’information territorial sur les risques majeurs (DITRIM).

La gestion d’une situation de crise dépend autant de la préparation de la collectivité que de la réaction des habitants.

Le DITRIM présente:



Les caractéristiques des risques naturels et technologiques connus sur le territoire ainsi que les éléments d’informations concernant la mémoire des évènements passés;


La liste des arrêtés portant contestation de l’état de catastrophe naturelle;


Les cartes informatives du Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN);


Les modalités d’alerte et d’organisation de la sauvegarde et des secours.



Le fascicule reprend, pour chaque risque, les mesures préventives à prendre pour réduire sa vulnérabilité et les bons comportements ou réactions à avoir en cas de danger ou d'alerte.

Le Plan de prévention des Risques Naturels - PPRN




Le plan de prévention des risques naturels (PPRN) créé par la loi du 2 février 1995 constitue aujourd'hui l'un des instruments essentiels de l'action de l'Etat en matière de prévention des risques naturels, afin de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens.

Il est défini par les articles L562-1 et suivants du Code de l'environnement et doit être réalisé dans un délai de 3 ans à compter de la date de prescription. Ce délai peut être prorogé une seule fois de 18 mois. Le PPRN peut être modifié ou révisé.


Le PPRN est une servitude d'utilité publique associée à des sanctions pénales en cas de non-respect de ses prescriptions et à des conséquences en termes d'indemnisations pour catastrophe naturelle.


Le dossier du PPRN contient une note de présentation du contexte et de la procédure qui a été mené, une ou plusieurs cartes de zonage réglementaire délimitant les zones réglementées, et un règlement correspondant à ce zonage.
Ce dossier est approuvé par un arrêté préfectoral, au terme d'une procédure qui comprend l'arrêté de prescription sur la ou les communes concernées, la réalisation d'études pour recenser les phénomènes passés, qualifier l'aléa et définir les enjeux du territoire, en concertation avec les collectivités concernées, et enfin une phase de consultation obligatoire (conseils municipaux et enquête publique).


Le PPRN permet de prendre en compte l'ensemble des risques, dont les inondations, mais aussi les séismes, les mouvements de terrain, les incendies de forêt, les avalanches, etc. Le PPRN relève de la responsabilité de l'Etat pour maîtriser les constructions dans les zones exposées à un ou plusieurs risques, mais aussi dans celles qui ne sont pas directement exposées, mais où des aménagements pourraient les aggraver. Le champ d'application du règlement couvre les projets nouveaux, et les biens existants. Le PPRN peut également définir et rendre obligatoires des mesures générales de prévention, de protection et de sauvegarde.

(Source: georisques.gouv.fr)

Le PPRN de Saint-Martin a été approuvé par arrêté n°2011/009. Ce PPRN multirisques prend en compte les aléas suivants:

- Cyclonique (submersion marine et effets directs de la houle)
- Inondation (pluviale et crue torrentielle)Mouvement de terrain
- Sismique (faille active)
- Liquéfaction des sols

Suite au passage de l’ouragan IRMA en septembre 2017, l’aléa cyclonique (submersion marine et choc mécanique des vagues) du PPRN a été révisé. En effet, les hauteurs des vagues produites lors d’IRMA excédent celle prévue par l’aléa cyclonique du PPRN 2011.

Lien vers le Plan de Prévention des Risques Majeurs de la Collectivité de Saint-Martin

Le dossier Départemental sur les Risques Majeurs - DDRM




Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) est un document où le préfet (conformément à l’article R125-11 du Code de l’environnement) consigne toutes les informations sur les risques naturels et technologiques majeurs au niveau de son département, ainsi que sur les mesures de prévention et de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets. En précisant les notions d’aléas et de risques majeurs, le DDRM doit recenser toutes les communes à risques du département, dans lesquelles une information préventive des populations doit être réalisée.

Le DDRM de la Guadeloupe a été rédigé en 2014 et regroupe tous les risques majeurs qui concernent la région.

Lien vers le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de la Guadeloupe

Documentation complémentaire




Voici plusieurs sites vous permettant d’apprendre ou d’approfondir vos connaissances sur les risques naturels et technologiques.

Bureau de Recherches géologiques et minières: https://www.brgm.fr/fr

Portail Géorisques: https://www.georisques.gouv.fr/

Le site du gouvernement français: https://www.gouvernement.fr/risques/risques-naturels

Le site du Ministère de la transition écologique: https://www.ecologie.gouv.fr/prevention-des-risques-naturels

La DEAL de Guadeloupe: http://www.guadeloupe.developpement-durable.gouv.fr/

Le site de l’Observatoire permanent des catastrophes naturelles et des risques naturels: https://www.catnat.net/

Le Bureau Central Sismologique Français: https://www.franceseisme.fr/